Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une campagne de fouille archéologique préventive d’un secteur périphérique de la ville de Poissy au lieu-dit les « Terrasses de Poncy ». La mission a été confiée au service archéologique interdépartemental des Yvelines / Hauts-de-Seine.
La fouille a notamment permis d’appréhender un établissement rural antique de type villa qui se développe de part et d’autre d’un ru. De plus, trois bassins ont été édifiés sur le site, mais leurs finalités restent encore sujettes à discussion (agrément, pisciculture, rouissage…).
L’un des bassins situé au nord-ouest a révélé 70 trous de poteau à la base des maçonneries. Sept d’entre eux livrèrent des morceaux de bois.
Les objectifs de l’étude étaient principalement de déterminer les essences, mais aussi d’identifier d’éventuelles traces de façonnage et d’estimer les potentialités d’analyses dendrochronologiques.
L’étude a été commandée par le service archéologique avec l’accord de sa responsable, Mme Gauduchon.
Tous les articles par Loïc
Analyse des fragments charbonneux prélevés lors de l’opération archéologique d’un habitat de l’Age du Bronze, au lieu-dit « Les Terres de Soulas », sur la commune de Sandillon (45).
Ce document présente les résultats d’analyses de restes charbonneux prélevés lors d’une opération archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Terres de Soulas » dans le cadre d’une future déviation de la route départementale 921, contournement de Jargeau, de Janvier à Mars 2022.
La commune de Sandillon est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est d’Orléans. Le tracé de la future route traverse le Val de Loire. La fouille d’une surface d’environ 10000 m², concerne un segment routier situé dans le lit majeur de La Loire.
La fouille a mis au jour un habitat de la fin de l’Âge du Bronze comprenant une trentaine de fosses de stockage et de fosses-dépotoirs ainsi qu’une une trentaine de trous de poteaux associés à de potentiels bâtiments. Les quatorze prélèvements anthracologiques correspondent aux comblements de fosses.
Au regard du contexte archéologique et des premiers éléments d’interprétation du site, l’analyse a été menée en fonction de trois objectifs :
- Tenter de percevoir l’origine des charbons. Correspondent-ils à des restes de bois d’œuvre ou de combustible (rejets de foyer?).
- s’il s’agit de restes de combustibles, tenter de caractériser la qualité du bois utilisé. En déduire si les assemblages ont fait l’objet de sélections (ex. essences ou calibres particuliers), s’ils sont plutôt caractéristiques d’usages domestiques ou artisanaux,
- caractériser les boisements qui existaient dans l’aire de ramassage.
Cette opération a été menée par Emilien Estur, responsable d’opération.
- Tenter de percevoir l’origine des charbons. Correspondent-ils à des restes de bois d’œuvre ou de combustible (rejets de foyer?).
- s’il s’agit de restes de combustibles, tenter de caractériser la qualité du bois utilisé. En déduire si les assemblages ont fait l’objet de sélections (ex. essences ou calibres particuliers), s’ils sont plutôt caractéristiques d’usages domestiques ou artisanaux,
- caractériser les boisements qui existaient dans l’aire de ramassage.
Cette opération a été menée par Emilien Estur, responsable d’opération.
Analyses anthracologiques de prélèvements réalisés lors de fouilles de fours de potier et d’un four domestique associés à un village du Haut Moyen Âge, opération de la ZAC « Portes du Loiret », site « Les Parières » sur la commune de Saran (45).
Ce document présente les résultats d’analyses de restes charbonneux prélevés lors Ce document présente les résultats d’analyses de restes charbonneux prélevés lors d’une opération archéologique préventive menée sur la « ZAC Portes du Loiret », site « Les Parières » sur la commune de Saran (45).
La fouille est localisée dans un secteur fouillé depuis 2009 où des enclos laténiens et un village alto-médiéval ont été mis au jour. Pour la période du Haut Moyen Âge, une zone importante de production de poterie a été mise au jour. Par ailleurs, des fours domestiques ont également été étudiés.
Sur le site « Les Parières », les vestiges concernent une occupation domestique (four domestique, silo, bâtiment sur poteaux, puits) jouxtant une zone artisanale (3 fours de potiers). D’après le premier examen de la céramique (étude en cours), les productions de céramique sont datés entre le 6e et le 8e siècle.
Au regard du contexte archéologique et des premiers éléments d’interprétation du site, l’analyse a été menée en fonction de trois objectifs :
– Tenter de percevoir l’origine des charbons. Dans le cadre de la fouille de fours de potier, il s’agit probablement de rejets de combustible, mais l’hypothèse reste à confirmer.
– s’il s’agit de restes de combustible, tenter de caractériser la qualité du bois utilisé. En déduire si les assemblages ont fait l’objet de sélections (ex. essences ou calibres particuliers), s’ils sont plutôt caractéristiques d’usages domestiques ou artisanaux,
– caractériser les boisements qui existaient dans l’aire de ramassage.
Cette opération a été menée par Amélie Laurent-Dehecq, responsable d’opération au sein du Service de l’Archéologie Préventive du Loiret.
Sélection de charbons en vue de datations radiocarbones pour 11 prélèvements effectués sur l’aqueduc antique du site de la rue du stade, commune de Chaumes-en-Retz (44 005).
Ce document présente un inventaire de fragments charbonneux prélevés dans différents mortiers de l’aqueduc, supposé antique, de la rue du stade, sur la commune de Chaumes-en-Retz (44005).
L’objectif est d’analyser ces charbons afin d’identifier les essences, mais aussi d’observer un certain nombre de traits anatomiques en vue de sélectionner des fragments pour des datations radiocarbones.
Il est en effet utile de connaître l’origine des fragments (brindilles ou grosse branche, appartenance du fragment à l’aubier ou au bois de cœur) afin d’éviter l’effet « vieux bois » sur les datations.

Sélection de charbons en vue de datations radiocarbones pour 11 prélèvements effectués dans des morceaux de mortier d’un site des îles de Lérins (Cannes, 06).
Ce document présente un inventaire de fragments charbonneux sélectionnés dans 11 prélèvements du site de Lérins (une des îles en face de Cannes). Il fait suite à une première sélection réalisée en mai 2021 sur 9 prélèvements.
Cette étude vise à extraire puis analyser des charbons englobés dans des morceaux de mortier appartenant à une tour située sur l’une des îles de Lérins.
Il est en effet utile de connaître l’origine des fragments (brindilles ou grosse branche, appartenance du fragment à l’aubier ou au bois de cœur) afin d’éviter l’effet « vieux bois » sur les datations.
Analyse des fragments charbonneux prélevés lors de l’opération archéologique de « La Terne » sur la commune de Luxé (16)
Ce document présente les résultats d’analyses de restes charbonneux prélevés lors d’une opération archéologique menée sur la commune de Luxé (16), « site de La Terne ».
Les restes charbonneux étudiés ont été prélevés à l’intérieur du comblement d’un fossé défensif de l’Age du fer, formant un éperon barré sur le site de La Terne. Le comblement est daté au plus tôt de 40 ap. J.-C.
Analyse des fragments charbonneux prélevés lors de l’opération archéologique de « l’église Saint-Nicolas » sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés (94).
Ce document présente les résultats d’analyses de restes charbonneux prélevés lors d’un diagnostic mené sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés (94) dans l’église Saint-Nicolas.
La fouille concerne une sépulture avec des pots à encens du 14e s.
Les restes charbonneux étudiés ont été prélevés à l’intérieur du comblement et dans le fond de la fosse.
Sélection de charbons en vue de datations radiocarbones pour 11 prélèvements effectués sur le site de la colline du château à Nice (Nice, 06).
Cette étude vise à extraire puis analyser des charbons prélevé lors de la fouille de la colline du Château.
L’objectif est d’analyser ces charbons afin d’identifier les essences, mais aussi d’observer un certain nombre de traits anatomiques en vue de sélectionner des fragments pour des datations radiocarbones et ainsi préciser la datation des niveaux des prélèvements.
Il est en effet utile de connaître l’origine des fragments (brindilles ou grosse branche, appartenance du fragment à l’aubier ou au bois de cœur) afin d’éviter l’effet « vieux bois » sur les datations.
GAUDIN L., 2021 – Sélection de charbons en vue de datations radiocarbones pour 11 prélèvements effectués sur le site de la colline du château à Nice (Nice, 06). Rapport d’étude anthracologique, septembre 2021, 35 p. (Destinataire public : Service d’archéologie de Nice Côte d’Azur, R.O. M. Y. Petite, Dir. M. F. Blanc-Garidel)
Sélection de charbons en vue de datations radiocarbones pour 6 prélèvements effectués à l’intérieur du réseau de galeries de Roua, situé dans les gorges de Daluis (06).
Ces charbons proviennent de 6 prélèvements réalisés à l’intérieur des galeries de Roua situées dans les gorges de Daluis (06). Cette mine livre des traces d’une exploitation protohistorique, des vestiges de creusement par le feu et des vestiges d’une exploration de l’époque moderne / contemporaine.
L’objectif est d’analyser ces charbons afin d’identifier les essences, mais aussi d’observer un certain nombre de traits anatomiques en vue de sélectionner des fragments pour des datations radiocarbones et ainsi préciser les périodes d’exploitation.
Il est en effet utile de connaître l’origine des fragments (brindilles ou grosse branche, appartenance du fragment à l’aubier ou au bois de cœur) afin d’éviter l’effet « vieux bois » sur les datations.
Analyse des fragments charbonneux prélevés lors de l’opération archéologique du site « Les Bas Vergers » sur la commune de Maisons (14).
La fouille concerne des structures attribuées aux périodes néolithiques, de La Tène, gallo-romaines, du Haut-Moyen Age et de l’époque moderne.
Les restes charbonneux étudiés ont été prélevés à l’intérieur des comblements de deux structures, l’une correspond à un fossé circulaire du 7ème siècle (structure 30), l’autre à un fossé fin Tène moyenne – début Tène final (structure 106). Cette opération a été menée par le service départemental d’archéologie du Calvados. La fouille ci-présente a été dirigée par Mme Audrey Leffet. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son directeur, M. Vincent Hincker.