Ce document présente les résultats d’une analyse palynologique réalisée sur un prélèvement de l’opération archéologique menée sur la déviation de Machecoul au lieu-dit « La Charouillère ». Les sondages se sont déroulés durant l’année 2019 dans quatre zones sur les communes de La Marne, Paulx et Machecoul. Ils ont été réalisés par le service archéologique du Département de Loire-Atlantique sous la direction de M. Tan.
Le prélèvement provient du comblement d’un puits de la zone 4, situé à proximité de vestiges médiévaux. L’échantillon correspond plus précisément à un niveau daté du 9e-10e siècle.
Ce rapport fait suite a une pré-étude (Gaudin, 2020a) qui visait à estimer le contenu palynologique de l’échantillon. Les résultats du test étant prometteur, l’analyse plus approfondie du prélèvement a été retenue.
Archives par mot-clé : moyen-age
Analyse palynologique d’un prélèvement réalisés en fond de puits lors de l’opération de Saint-Sulpice de Royan (17). Opération 2019 – puits 631 – US 631.18
Ce document présente les résultats d’analyses palynologiques d’un prélèvement réalise en fond de puits lors de l’opération archéologique de Saint-Sulpice de Royan (17) en 2019. La fouille faisant 15 000 m2, concerne un site d’habitat du 7e – 9e siècle.
Le puits n°631, objet de cette analyse, daterait plus précisément du 8e – 9e siècle.
L’etude des associations polliniques a permis d’identifier des groupements végétaux de cultures, de friches et de jachères, de prairies hygro- à mésophiles pâturées et de communautés rudérales : lieux de pacage, chemins.
En ce qui concerne les cultures, plusieurs taxons polliniques peuvent être
directement rattaches aux activités agro-alimentaires : les céréales, le
chanvre/houblon, la famille de la carotte (Apiacées) et voire aussi du chou
(Brassicacées). La détection d’un pollen de chanvre / houblon suggère aussi
des activités de tissage.
Des formations de chênaies diversifiées, de boisements clairs et de
boisements humides sont aussi perçues, mais elles devaient être assez
clairsemées dans le paysage.
Tests palynologiques de deux prélèvements réalisés lors de sondages aux abords du château de Suze-la-Rousse (26), site de Garenne.
Les prélèvements proviennent plus précisément d’un sondage (SD1) réalisé au niveau des terrasses situées au sud-est en contrebas du château. L’étude
stratigraphique permit d’attribuer les US des deux prélèvements à l’époque
moderne par chronologie relative. En effet, des éléments sculptés de
style Renaissance, identifiés dans des niveaux inférieurs, permirent de proposer cette attribution chronologique en établissant un terminus post quem au XVIe siècle.
Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse de ces échantillons paraissait peu pertinente.
Analyses palynologiques de prélèvements réalisés en stratigraphie lors de l’opération « des abords du théâtre » à Beauvais (60)
Ce document présente les résultats d’analyses palynologiques réalisées sur deux prélèvements de l’opération archéologique 12776 aux abords du théâtre à Beauvais. Les deux prélèvements étudiés proviennent de comblements de latrines médiévales. Ils ont été réalisés par le service archéologique de Beauvais.
Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse a été jugée intéressante en vue d’obtenir des informations sur le régime alimentaire. En revanche, le potentiel des informations paléopaysagères est plus modeste.
Tests palynologiques sur deux prélèvements réalisés dans le comblement d’un fossé médiéval situé place Gambetta à Bordeaux (33)
Les deux prélèvements proviennent du comblement d’un fossé médiéval et plus particulièrement d’une couche (US 509) recouvrant une couche jaune (correspondant à un apport sédimentaire en dessous l’ancien rempart).
De façon générale la couche sédimentaire ne présentait pas de conditions anaérobies permanentes (ex. nappe d’eau), ce qui rend la conservation des pollens aléatoire.
De façon générale la couche sédimentaire ne présentait pas de conditions anaérobies permanentes (ex. nappe d’eau), ce qui rend la conservation des pollens aléatoire.