La commune de Sandillon est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est d’Orléans. Le tracé de la future route traverse le Val de Loire. La fouille, faisant 3000 m², concerne un segment routier situé dans le lit majeur de La Loire, sur les communes de Jargeau et Darvoy. La fouille concernait un habitat de l’Âge du Bronze et quelques traces d’occupations de la période antique. Ce document présente les résultats de tests palynologiques de cinq prélèvements réalisés dans des fonds de fosses datés de l’Âge du Bronze final. Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse de ces échantillons paraissait peu pertinente.
Les prélèvements proviennent plus précisément d’un sondage (SD1) réalisé au niveau des terrasses situées au sud-est en contrebas du château. L’étude stratigraphique permit d’attribuer les US des deux prélèvements à l’époque moderne par chronologie relative. En effet, des éléments sculptés de style Renaissance, identifiés dans des niveaux inférieurs, permirent de proposer cette attribution chronologique en établissant un terminus post quem au XVIe siècle. Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse de ces échantillons paraissait peu pertinente.
Ce document présente les résultats d’analyses palynologiques réalisées sur deux prélèvements de l’opération archéologique 12776 aux abords du théâtre à Beauvais. Les deux prélèvements étudiés proviennent de comblements de latrines médiévales. Ils ont été réalisés par le service archéologique de Beauvais.
Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse a été jugée intéressante en vue d’obtenir des informations sur le régime alimentaire. En revanche, le potentiel des informations paléopaysagères est plus modeste.
Ce document présente les résultats des tests palynologiques de trois prélèvements réalisés lors de l’opération de fouille préventive de Saint-Menoux (03).
Ce rapport vise à estimer le contenu palynologique des prélèvements dans l’optique de faire des analyses plus approfondies. Les effectifs observés sont évidemment trop faibles pour pouvoir davantage affiner l’image des associations végétales environnantes. Compte tenu de la pauvreté pollinique, il faut interpréter ces résultats avec beaucoup de précaution.
Au regard de l’état de conservation global des pollens, de la diversité observée, la poursuite de l’analyse de ces échantillons paraissait peu pertinente.
Ce document présente les résultats de tests palynologiques réalisés sur deux prélèvements de l’opération archéologique n°186489. Les sondages se sont déroulés sur la période 2019-2020 dans deux zones sur la commune de Nort-sur-Erdre (sites « Le Prutot » et de « La Verrière »). Les deux prélèvements étudiés proviennent plus particulièrement de la zone du «Prutot ». Ils correspondent au Bronze final. Ils ont été réalisés par le service archéologique du Département de Loire-Atlantique sous la direction de M. Matthieu Yacger .
Les deux prélèvements proviennent du comblement d’un fossé médiéval et plus particulièrement d’une couche (US 509) recouvrant une couche jaune (correspondant à un apport sédimentaire en dessous l’ancien rempart).
De façon générale la couche sédimentaire ne présentait pas de conditions anaérobies permanentes (ex. nappe d’eau), ce qui rend la conservation des pollens aléatoire.
De façon générale la couche sédimentaire ne présentait pas de conditions anaérobies permanentes (ex. nappe d’eau), ce qui rend la conservation des pollens aléatoire.
Arkéomap était présent lors de cette journée consacrée à la conservtaion et restauration du bois archéologique. Elle permit de réunir des acteurs de la chaîne opératoire allant de la découverte de bois archéologiques à leurs conservation, puis restauration et valorisation. Cette journée s’est déroulée dans les locaux d’Arc’Antique. Bravo aux organisateurs!
ArkéoMap était présent lors des journées de l’ANACT qui se sont déroulées les 14-15 novembre à l’Auditorium de Musée d’Art Contemporain à Nice (06). Bravo à l’équipe du service archéologique de Nice Métropole pour l’organisation et leur accueil !!!
L’objectif de cet article vise à établir un état de l’art concernant les études archéobotaniques luxembourgeoises de l’Holocène et d’illustrer le propos par les analyses réalisées dans la grotte diaclase de la Karelslé (Waldbillig).
Pour cela, nous avons inventorié et géolocalisé l’ensemble des résultats archéobotaniques
luxembourgeois publiés depuis les années 1950. Ces études correspondent à des analyses
palynologiques (études de pollens fossiles), des analyses anthracologiques (étude de charbons de bois) et des analyses carpologiques (études de graines fossiles ou carbonisées). Ce travail a permis de constater quelles étaient les périodes et secteurs documentés mais aussi de mieux cerner les points faibles et les facteurs expliquant la répartition spatiale de ces études.
Afin d’illustrer le propos, nous nous sommes appuyés sur les résultats, jusqu’alors inédits,
d’une étude palynologique réalisée par J. Heim en 1992 dans les niveaux archéologiques de la grotte-diaclase de Waldbillig-Karelslé. Nous avons profité de l’inventaire pour retracer les grands traits de l’évolution de la végétation dans le secteur de la grotte.
Le rapport publié présente les résultats de l’analyse anthracologique de 6 prélèvements
de sédiments charbonneux réalisés lors de l’opération archéologique du site de
Saran (45), ZAC Portes du Loiret (Secteur Bassin de rétention et Zone D). Le site
concerne une occupation de type artisanale (un four de potier) et domestique mise en place le long d’un axe routier durant le haut Moyen Age (Fig. 25).
Le site a été fouillé par le service d’archéologie préventive du Département du
Loiret sous la direction de Madame Amélie Laurent-Dehecq. L’étude a été
commandée par le service avec l’accord de son directeur Monsieur Eric Gauthier.
Cette étude repose sur l’observation d’environ 350 fragments dont beaucoup ce
sont révélés difficiles à étudier car en cours de minéralisation ou trop fragmentés.
Très peu de fragments supérieurs à 5mm ont pu être examinés, toutefois des
observations complètes ont pu être menées à bien sur les petits fragments.
Cette étude a permis de constater quelques faits archéobotaniques intéressants,
notamment en ce qui concerne la qualité du bois choisi pour alimenter le four de
potier (fragments de chêne de gros à moyen calibre d’aspect luisant, les mesures de largeurs de cernes ont montré des valeurs hétérogènes et un contexte de croissance des arbres plutôt ouvert).