Archives par mot-clé : bois archéologique

Saran (45) – Opération archéologique de la ZAC « Portes du Loiret » – zone D : Etude anthracologique

perforations scalariformes - Corylus - grossissement x500 - photographie ArkéoMap.
Détail de perforations scalariformes caractéristiques du noisetier (Corylus avellana). Observation sur le lot de l’US 60162 (EA 6091), grossissement x500, (photographie ArkéoMap).

Le rapport publié présente les résultats de l’analyse anthracologique de 6 prélèvements
de sédiments charbonneux réalisés lors de l’opération archéologique du site de
Saran (45), ZAC Portes du Loiret (Secteur Bassin de rétention et Zone D). Le site
concerne une occupation de type artisanale (un four de potier) et domestique mise en place le long d’un axe routier durant le haut Moyen Age (Fig. 25).
Le site a été fouillé par le service d’archéologie préventive du Département du
Loiret sous la direction de Madame Amélie Laurent-Dehecq. L’étude a été
commandée par le service avec l’accord de son directeur Monsieur Eric Gauthier.

Cette étude repose sur l’observation d’environ 350 fragments dont beaucoup ce
sont révélés difficiles à étudier car en cours de minéralisation ou trop fragmentés.
Très peu de fragments supérieurs à 5mm ont pu être examinés, toutefois des
observations complètes ont pu être menées à bien sur les petits fragments.
Cette étude a permis de constater quelques faits archéobotaniques intéressants,
notamment en ce qui concerne la qualité du bois choisi pour alimenter le four de
potier (fragments de chêne de gros à moyen calibre d’aspect luisant, les mesures de largeurs de cernes ont montré des valeurs hétérogènes et un contexte de croissance des arbres plutôt ouvert).

Charbon de chêne "fendu-luisant". Coupe transversale vue sous loupe binoculaire (laboratoire ArkéoMap). Grossissement x 20.
Charbon de chêne (Quercus sp.) d’aspect « fendu-luisant » (EA 1023 – US 100042.1). Coupe transversale vue sous loupe binoculaire (laboratoire ArkéoMap). Grossissement x 20.

Le Perreux-sur-Marne (94) – Opération du quai d’Argonne : Etude de bois archéologiques

Ce rapport présente les résultats des études xylologiques de fragments de bois prélevés lors de la fouille du site du Quai d’Argonne, en bord de Marne, sur la commune de Le Perreux-sur-Marne.
Le site a été fouillé par le service archéologique du Val-de-Marne sous la direction de Madame Elise Allaoua. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son responsable Madame Pascale Bastian.

Les niveaux sondés ne sont pas interprétés comme étant des niveaux anthropiques,
mais il a été jugé intéressant d’étudier ces restes dans un objectif de
compréhension paléo-environnementale. Les datations de niveaux sont en cours.

Environ 25 fragments ont été étudiés pour 7 lots. Six taxons ont été déterminés sur l’ensemble du site. Les taxons qui ont été  les plus identifiés sont par ordre d’importance : l’orme (Ulmus sp.) retrouvé dans trois prélèvements, l’aulne (Alnus sp.), le chêne (Quercus sp.), la vigne (Vitis sp.) identifiés dans deux lots, suivent le bouleau (Betula sp.) et le sureau (Sambucus sp.) avec une occurrence.

Lien vers le rapport

 

Lyon : Fouille de l’Hôtel Dieu, tranche 9E zone nord

Ces documents présentent les résultats d’une étude anthracologique et des tests palynologiques de deux prélèvements réalisés lors de la fouille de l’Hôtel Dieu, tranche 9E zone nord à Lyon (69).
L’opération archéologique a été réalisée par le service archéologique de la Ville de Lyon sous la direction de Mme A.-C. Le-Mer. L’étude a été commandée par Mr H. Tronchère, géomorphologue avec l’accord de son directeur adjoint Mr V. Rassart.

Les prélèvements ont été réalisés dans des structures interprétées comme des latrines de l’époque moderne et montrant des niveaux sédimentaires organiques.

Les tests palynologiques n’ont pas permis  d’observer de taxons allochtones (ex. céréales). En revanche la détection de taxons polliniques comme les Brassicacées et Apiacaées pourrait être un indice de plantes culinaires (ex. choux, carottes).

L’étude anthracologique a permis d’observer un ensemble  hétérogène tant au niveau des taxons (chêne, hêtre, noisetier, bouleau, Pomoïdées, résineux) que du calibre des bois utilisés. C’est assez typique de combustions de type foyers domestiques voire de fours (avec phases d’allumage et phases d’entretien des foyers…).  L’aspect vitrifié constaté pour un charbon pourrait être la conséquence de températures plus élevées effectivement (ex. les activités liées à la métallurgie).

LIEN RAPPORT ETUDE