Archives de catégorie : Travaux réalisés

Contient les descriptifs et liens vers les travaux réalisés par Arkeomap.

Le Perreux-sur-Marne (94) – Opération du quai d’Argonne : Etude de bois archéologiques

Ce rapport présente les résultats des études xylologiques de fragments de bois prélevés lors de la fouille du site du Quai d’Argonne, en bord de Marne, sur la commune de Le Perreux-sur-Marne.
Le site a été fouillé par le service archéologique du Val-de-Marne sous la direction de Madame Elise Allaoua. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son responsable Madame Pascale Bastian.

Les niveaux sondés ne sont pas interprétés comme étant des niveaux anthropiques,
mais il a été jugé intéressant d’étudier ces restes dans un objectif de
compréhension paléo-environnementale. Les datations de niveaux sont en cours.

Environ 25 fragments ont été étudiés pour 7 lots. Six taxons ont été déterminés sur l’ensemble du site. Les taxons qui ont été  les plus identifiés sont par ordre d’importance : l’orme (Ulmus sp.) retrouvé dans trois prélèvements, l’aulne (Alnus sp.), le chêne (Quercus sp.), la vigne (Vitis sp.) identifiés dans deux lots, suivent le bouleau (Betula sp.) et le sureau (Sambucus sp.) avec une occurrence.

Lien vers le rapport

 

Waldbillig (Luxembourg) : Opération de la grotte de Karelslé – étude palynologique

Le site a été fouillé par le Centre National de Recherche Archéologique du Grand-Duché de Luxembourg. L’étude a été commandée par le service préhistorique par l’intermédiaire de M. Laurent Brou, avec l’accord de son directeur M. Foni LE BRUN-RICALENS.

La fouille archéologique de la grotte diaclase de Waldbillig – Karelslé a permis de révéler des niveaux s’étendant du Mésolithique au Haut moyen-âge.
Afin d’effectuer des analyses polliniques, des prélèvements ont été réalisés directement en stratigraphie. Les analyses polliniques ont été réalisées par J. Heim durant les années 1992 (échantillons 1 à 39).
Les 40 échantillons correspondant à des niveaux holocènes ont été étudiés. Ils sont répartis le long de quatre « colonnes » stratigraphiques. L’étude archéologique des couches a permis d’établir des corrélations entre ces colonnes.

La lecture du contenu pollinique des quatre séquences a permis d’identifier des zones polliniques. En raison du faible nombre de niveaux polliniques dans chaque séquence, il n’a pas été possible d’établir de véritables phases écologiques ni de chronozones. Le travail a surtout consisté à décrire et rechercher des correspondances entre les zones polliniques des différentes séquences (figure 1). Notons que certains faits archéobotaniques constatés dans les séquences 3 et 3bis rendent compliqué la corrélation avec les autres séquences.

Tenant compte de la stratigraphie archéologique et de faits archéobotaniques (ex. identification d’association forestières comme la chênaie diversifiées typique de la période Atlantique, des premières attestations de hêtre caractéristiques du Subboréal et du développement du charme lors du Subatlantique), nous avons tenté d’établir les grandes périodes climatiques dans la proposition de correspondances des zones polliniques.

Lyon : Fouille de l’Hôtel Dieu, tranche 9E zone nord

Ces documents présentent les résultats d’une étude anthracologique et des tests palynologiques de deux prélèvements réalisés lors de la fouille de l’Hôtel Dieu, tranche 9E zone nord à Lyon (69).
L’opération archéologique a été réalisée par le service archéologique de la Ville de Lyon sous la direction de Mme A.-C. Le-Mer. L’étude a été commandée par Mr H. Tronchère, géomorphologue avec l’accord de son directeur adjoint Mr V. Rassart.

Les prélèvements ont été réalisés dans des structures interprétées comme des latrines de l’époque moderne et montrant des niveaux sédimentaires organiques.

Les tests palynologiques n’ont pas permis  d’observer de taxons allochtones (ex. céréales). En revanche la détection de taxons polliniques comme les Brassicacées et Apiacaées pourrait être un indice de plantes culinaires (ex. choux, carottes).

L’étude anthracologique a permis d’observer un ensemble  hétérogène tant au niveau des taxons (chêne, hêtre, noisetier, bouleau, Pomoïdées, résineux) que du calibre des bois utilisés. C’est assez typique de combustions de type foyers domestiques voire de fours (avec phases d’allumage et phases d’entretien des foyers…).  L’aspect vitrifié constaté pour un charbon pourrait être la conséquence de températures plus élevées effectivement (ex. les activités liées à la métallurgie).

LIEN RAPPORT ETUDE

Hérouvillette (14) : Opération de la RD 513 – étude palynologique

Cette étude présente les résultats de l’analyse palynologique de dix prélèvements réalisés lors de la fouille du site de Hérouvillette (14), opération archéologique de la RD513. Les prélèvements ont été réalisés dans des structures attribuées aux périodes
antiques et de La Tène.
Ce rapport fait suite a une pré-étude qui visait à estimer le contenu palynologique de quinze prélèvements. Seulement dix prélèvements ont été retenus.
Le site a été fouillé par le service départemental d’archéologie du Calvados sous la
direction de Monsieur Jan VERNON. L’étude a été commandée par le service avec l’accord
de sa directrice Madame Nicola COULTHARD.

Les dix prélèvements étudiés permirent d’obtenir des diversités (ex. 12 à 21 taxons par
échantillon) et des concentrations polliniques (210 à 1208 grains/cm3) assez faibles,
mais somme toute attendues pour ce type de contexte sédimentaire.
Les structures étudiées ne sont à priori pas restées saturées en eau, aussi l’oxydation des
pollens et des conservations différentielles affectent les résultats (ex. sur-représentation
des pollens de Cichorioïdées, des spores monolètes et trilètes).
Compte tenu des conservations différentielles observées, il est difficile d’interpréter
pleinement les valeurs quantitatives des résultats.
Ainsi, les taux de pollens d’arbres calculés sont globalement très faibles (presque
systématiquement inférieurs à 5%) ce qui correspondrait à des paysages très ouverts. Ce
constat reste assez cohérent avec les résultats obtenus par ailleurs dans la région. Ainsi
L. Lespez (2005) constate qu’ « à partir de l’Age du Fer, la végétation arborée et
arbustive (chênes, noisetiers) devient très faible » en prenant pour exemple la Mue, à
l’ouest de Caen. Néanmoins, dans le cadre de cette étude, au regard des problèmes de
conservation et de représentativité évoqués, nous ne pouvons complètement affirmer
cette hypothèse.
En revanche, l’étude des associations polliniques a permis d’identifier des groupements
végétaux avec plus de fiabilité et ainsi de décrire les grands traits des paysages
végétaux.

La comparaison des compositions polliniques obtenues à l’intérieur des différentes
structures ne permet pas de percevoir de modifications paysagères majeures. Les
différences sont probablement davantage liées aux fonctionnements et aux dynamiques
sédimentaires propres à chaque structure plutôt qu’à de réels changements de paysages.
Même si les pollens d’arbres sont rares, les taxons identifiés permettent d’identifier la
« chênaie diversifiée » (chêne, tilleul, charme, noisetier, bouleau). Quelques pollens
d’aulne et de peuplier proviennent vraisemblablement de boisements hygrophiles, peut être depuis la zone alluviale de l’Orne.
D’un point du vue qualitatif, ces associations ne sont pas incohérentes vis à vis des
compositions polliniques identifiées dans la région pour la période du début du
Subatlantique. Citons les exemples des études polliniques de la vallée du Dan à Blainvillesur-
Orne par D. Barbier (2011), de la vallée de la Mue par M. Clet-Pellerin ( L. Lespez et
al., 2005), de la péninsule de la Hague par M. Clet-Pellerin (L. Lespez et al., 2004). On note tout de même l’absence de certains taxons régulièrement détectés dans ces autres
études comme l’orme et le hêtre.
Des végétations de cultures associées aux groupements de friches et de jachères mais
aussi de prairies hygro- à mésophiles pâturées suggère un paysage environnant marqué
par les pratiques agro-pastorales.
Des pollens « Cerealia type » (Figure 9) ont régulièrement été détectés, en plus
d’attestations de Cannabis/Humulus (Figure 7) dans plusieurs échantillons.

Frépillon (95) – Opération de la ZAC des Epineaux – Sect. A – étude palynologique

Juglans. Photo ARKEOMAP - Loïc GAUDINCe document présente les résultats de l’analyse palynologique de six prélèvements réalisés dans un silo de La Tène finale (SI 454) et dans le comblement d’un fossé attribué à la transition «  La Tène ancienne à La Tène moyenne » (Fossé 356) lors de la fouille du site de Frépillon (95), ZAC Epineaux 3.
Ce rapport fait suite a une pré-étude qui visait à estimer le contenu palynologique de neuf prélèvements. Seulement six prélèvements ont été retenus.
Le site a été fouillé par le service départemental d’archéologie du Val d’Oise sous la direction de Madame Caroline Touquet. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son directeur Monsieur Patrice Rodriguez.

Nice (06) – Opération archéologique Caserne Filley – étude anthracologique

Charbon de vigne - ARKEOMAPDans le cadre de l’aménagement de la ligne de tramway « ouest-est », une opération archéologique a été réalisée par le service archéologique de la métropole de Nice Côte d’Azur (RO R. Mercurin). Cette étude a fait l’objet d’un appel d’offre public. L’étude anthracologique porte sur des vestiges de différentes périodes allant du 3e siècle avant J.-C. au Moyen-Age.
Une cinquantaine de structures ont été qualifiées (Etude des calibres des bois de provenance, types de combustion, déterminations taxonomiques, interprétations ethnologiques et autécologiques des compositions anthracologiques, rédaction d’un rapport scientifique…).

Saint-Vincent-sur-L’Isle (24) – Opération archéologique des Grands-Bois – étude palynologique

Ce docupollen quercus arkeomapment présente les résultats de l’analyse palynologique d’un prélèvement réalisé lors de la fouille du site des « Grands Bois » à Saint-Vincent-sur-l’Isle (24). Le site comprend un ensemble d’ateliers de réduction du minerai de fer ayant
fonctionné du XIe au XVe siècles.
L’opération archéologique a été réalisée sous la direction de J. Bonnenfant avec l’aide du département de La Dordogne .
Les observations microscopiques ont été réalisées au sein du laboratoire ArkéoMap, les extractions au laboratoire POLEN.

D’après J. Bonnenfant, « le site des Grands Bois englobe toute une série de
vestiges liés aux phases préliminaires du travail du fer. Réparties sur la totalité
d’une couche sidérolithique (soit 75 ha), les zones d’extractions et de préparations
du minerai de fer côtoient les ateliers de réduction. Onze de ces derniers ont été
localisés grâce à leurs déchets de production dont les amoncellements sont encore
visibles dans la forêt.
Le site fait l’objet d’une étude depuis 2012, qui s’est concrétisée à partir de 2013
par une campagne de fouille renouvelée annuellement; le but de ces recherches
étant d’acquérir des données chronologiques pour la majorité des ferriers de
réduction afin de comprendre l’évolution de l’occupation du site au cours du temps.
Il s’agit de savoir si nous sommes confrontés à des vestiges résultant d’ateliers
ayant fonctionné de manière étalée dans le temps ou au contraire, s’ils
correspondent à une intense activité qui s’est concentrée sur une période assez
courte. Les premiers résultats tendent à privilégier la seconde hypothèse, dont la
principale phase d’activité daterait du bas Moyen Âge. Les aspects technologiques
et les modalités techniques du fonctionnement des ateliers font également partie
des thématiques de recherche ».

Le prélèvement étudié provient d’une couche noirâtre scellée par une butte d’argile.
Les résultats de l’extraction pollinique se sont révélés décevants. Seulement
quarante grains de pollens et de spores ont pu être comptés. La rareté des pollens
et l’absence de conservations différentielles s’expliquent plutôt par un dépôt
pollinique très faible dès l’origine.
L’étude des associations polliniques a permis d’identifier deux grands types de
groupements végétaux autour du site : la chênaie et une prairie à caractère mésoà
hygrophile. Néanmoins, les très faibles effectifs polliniques obligent à considérer
ces résultats avec précaution.
Aucune attestation pollinique de plantes de cultures, d’adventices ou de rudérales
n’a été détectée.

 

Frépillon (95) – Opération de la ZAC des Epineaux – Sect. A – étude anthracologique

Charbon de chêne (Quercus sp.) - photo ARKEOMAP - grossissement *20Le site a été fouillé par le service départemental d’archéologie du Val d’Oise sous la direction de Madame Caroline Touquet. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son directeur Monsieur Patrice Rodriguez.

Les charbons étudiés proviennent pour partie  des vestiges d’un établissement attribué au second Age du Fer (La Tène B2/C1 principalement) . Les charbons provenaient de diverses structures (fosses, silos, trous de poteaux, foyers). L’étude a permis d’estimer le calibre des bois utilisés, l’état des bois brûlés, de discerner les charbons en provenance de foyers et de bois d’œuvre.
Des mesures de largeurs de cernes ont pu être réalisées permettant de qualifier le contexte de croissance des arbres.

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Saran (45) – Opération archéologique de la ZAC  » Portes du Loiret  » – étude palynologique

 

pollen cerealia type - ARKEOMAPLes fouilles archéologiques de la zone D concernent un site daté du Haut Moyen Age caractérisé par une zone artisanale dédiée à l’artisanat potier et organisée à proximité de l’axe antique Orléans-Chartres. Elles ont été réalisées durant l’automne 2015 sous la direction d’Amélie Laurent  (Service départemental du Loiret).

 

Une fosse d’extraction d’argile (n°1508) a été notamment été étudiée au fond d’un
talweg. Elle est comblée de sédiments limono-argileux à argilo-sableux gris à brun
témoignant de la présence d’une zone humide dans ce secteur du site. Un chemin
perpendiculaire à la voie antique borde cette zone humide. Des sédiments ont
recouverts ensuite l’ensemble. Il semble que cette zone ait subi des périodes de
fluctuation du niveau d’eau.

Des prélèvements en colonne ont été réalisés dans ces sédiments pour une analyse
palynologique afin d’apporter des informations sur le contexte environnemental du
site.

Compte tenu des conservations différentielles observées, il n’a pas été possible
d’interpréter les résultats de façon quantitative. En revanche, l’étude des
associations polliniques a permis d’identifier les groupements végétaux et ainsi de
décrire les grands traits des paysages végétaux passés.

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Poupry (28) – Fouille du site de « Villeneuve 2 » – étude palynologique

tilia_st_500_us1503Ce document présente les résultats de l’analyse palynologique de dix prélèvements réalisés lors de la fouille du site de Villeneuve 2 à Poupry (28). Ce rapport fait suite à une pré-étude qui visait à tester le contenu palynologique de quinze prélèvements.
Le site a été fouillé par le service archéologique du conseil départemental d’Eure-et-Loir sous la direction de S. Liegard. L’étude a été commandée par le service avec l’accord de son directeur H. Selles.

L’étude a permis d’obtenir des résultats sur les environnements végétaux de niveaux néolithiques, protohistoriques et du moyen-age.

Acces au rapport palynologique