Le site antique a été fouillé par le service archéologique de la Ville de Chartres (Dir. D. JOLY) sous la direction de J. VIRET. Un puits situé à l’exterieur d’une occupation datée entre le milieu du Ier siècle et la fin du IIIe siècle a permis de livrer des sédiments qui ont fait l’objet de l’étude pollinique.
Lors de l’opération archéologique réalisée dans Chartres et non loin d’un site ayant fait l’objet d’étude anthracologique (C269), un prélèvement de sédiment paraissant contenir de la matière organique (couleur « brun verdâtre ») a été prélevé au fond d’un puits antique. Ce puits a été fouillé les prélèvements a été fouillé intégralement par l’association archéopuits.
Ce puits d’une profondeur d’environ 9 mètres est apparu saturé en eau à partir d’environ 8mètres. Il n’a pas été déterminé si cette saturation en eau est restée constante depuis l’antiquité mais nous avons jugé que ces conditions de conservation polliniques (conditions potentiellement anaérobies) étaient suffisamment intéressantes pour tenter une extraction pollinique.
Selon, J. Viret, après une phase de sédimentation lente qui correspond à l’utilisation du puits, il est abandonné. Cet abandon correspond au dépôt de restes humains (plusieurs individus (étude en cours). Il est suivi d’un effondrement des parois puis d’un comblement rapide en plusieurs étapes.
Le puits date du IIIe siècle (occupation comme abandon). Pour cette période, le site n’a pas conservé d’autres traces d’occupation. Plusieurs outils agricoles ont été trouvés dans le puits.
Les observations réalisées sur le site C269 indique qu’on pourrait se trouver alors dans une zone qui n’est plus ou très peu urbanisée.
L’analyse réalisée en contexte archéologique vise à restituer, dans la mesure du possible une image du paysage aux alentours du site. A défaut, de phases distinctes, (lot unique), nous tâcherons dans l’étude ci-présentes d’identifier différentes associations végétales situées dans et aux alentours de la villes antiques de Chartres.
Nous tenterons de comparers ces résultats avec ceux réalisés obtenus lors de l’étude pollinique de Mendes-France (BONNIEL-VEYRON C., 1996) et les résultats anthracologiques obtenus sur le site C269 (Site des Grandes Filles Dieu, GAUDIN L., 2012).